Article de M. Siliquae

Bravo Bernard pour ton article dans la revue OMNI 9 sur une silique de Julien II inédite pour Lyon (tiens elle est pas dans la base )

Hello !
Je l'ai tenu cachée pendant tout ce temps de la publication, depuis octobre dernier (que c'est long)
Je vous la montre tout à l'heure...

La revue (le lien pour la télécharger) :

Siliquae a écrit:Je l'ai tenu cachée pendant tout ce temps de la publication

De temps en temps je fait pareil Y a toujours une petite crainte de se faire piquer la primeur de la rédaction d'un article. Dans le même temps si tu publies sur ton site personne ne pourra douter que tu es l'inventeur de tes découvertes

Pour ceux qui veulent télécharger l'article : 
Une silique inédite de Julien II Auguste pour l’atelier de Lyon

Bravo pour cet article et cette silique! Il est quasi certain comme tu l'écris qu'elle se place au tout début du règne de Julien II, comme celle de Trèves RIC 363, la seule à présenter la même titulature (soit-disant courante mais tu as le seul exemplaire de la base). 



Une chronologie générale se basant sur les titulatures pour les trois ateliers gaulois est difficile à faire, pour Arles par exemple, où la titulature comprenant « DN » ou « PF » existe avant la rupture avec Constance II. Ce qui paraît assuré en tout cas c'est l'apparition tardive pour Arles et Lyon de la forme longue DN FL CL IVLIANVS PF AVG, lorsque Julien cesse de frapper à l'effigie de Constance.

Pourquoi un seul G à AVG, je ne sais pas, mais le DD NN (dominorum nostrorum et pas domini nostri) marque bien le pluriel. La même légende de revers existe aussi pour Constance II (RIC 210 et 214). Pendant la première année de son règne Julien lui réaffirme à plusieurs reprises son allégeance et les siliques des tricennalia de Constance frappées à Lyon en témoignent. Elles sont bien contemporaines de celles à légende VICTORIA DD NN AVG puisque comme tu l'indiques la frappe de l'argent n'y reprend qu'au printemps 360, au début de l'augustat de Julien. 

On pourrait hésiter pour Arles car rien ne distingue les VOTIS / XXX/MVLTIS / XXXX frappées au nom de Constance sous Julien César (RIC 261) et Julien Auguste (RIC 291) mais l'existence d'hybrides signalés pour Julien auguste au revers VOTIS XXX/MVLTIS XXXX apporte la preuve que certains exemplaires sont bien contemporains des VOTIS / V/ MVLTIS / X frappés après l'élévation de Julien à l'augustat.

Les 3 siliques hybrides de la base ne sont-elles pas d'ailleurs des RIC 292 (la tienne, si 1ère officine) et 293? 

http://www.nummus-bible-database.com/rechercher-une-monnaie.htm?page=1&personnages=6&ateliers=&collections=&vendeurs=&motscles=&numric=&numnbd=&legendes=106&nombreResultats=10&btRechercher=Rechercher

et merci
@+ber

myriam a écrit:

Les 3 siliques hybrides de la base ne sont-elles pas d'ailleurs des RIC 292 (la tienne, si 1ère officine) et 293? 

http://www.nummus-bible-database.com/rechercher-une-monnaie.htm?page=1&personnages=6&ateliers=&collections=&vendeurs=&motscles=&numric=&numnbd=&legendes=106&nombreResultats=10&btRechercher=Rechercher

David, la question était pour toi

Super article

myriam a écrit:

myriam a écrit:

Les 3 siliques hybrides de la base ne sont-elles pas d'ailleurs des RIC 292 (la tienne, si 1ère officine) et 293? 

http://www.nummus-bible-database.com/rechercher-une-monnaie.htm?page=1&personnages=6&ateliers=&collections=&vendeurs=&motscles=&numric=&numnbd=&legendes=106&nombreResultats=10&btRechercher=Rechercher

David, la question était pour toi

Sur cette période le RIC. s'arrête au n°241 pour Lyon Je n'ai pas vu ce revers décrit pour Julien II

C'est pas très clair sur mon post, mais je parlais des hybrides d'Arles au revers votis xxx multis xxxx RIC p 226.

Pour le coup c'est encore moi la buse

Non David, tu n'as jamais l'air d'une buse!

C'est d'ailleurs étonnant ces hybrides qui ont droit à un classement dans le RIC.

Oui il le fait de temps en temps, comme un PROVIDENTIAE AVGG avec un avers pour Crispus (RIC.476 pour Trèves) ; mais je n'ai pas l'impression que ce soit systématique (parce que les hybrides il y en a des tas)